Fidèle à l’art construit depuis de nombreuses années, la galerie présente deux artistes internationalement reconnus et dont l’abstraction géométrique révèle l’harmonie universelle.

Ioannis Lassithiotakis

Né en Crète et formé à l’Académie des Beaux-Arts de Florence, sa pratique s’articule autour du concept d’ “universalité abstraite”. L’artiste utilise un langage épuré fait de traits et de grands aplats chromatiques qui, à première vue, semblent nus, statiques. Cependant, ses compositions impliquent un dynamisme et un symbolisme plus profonds. Ioannis Lassithiotakis appelle l’oeil à l’observation attentive au-delà du flux d’images qu’envahissent nos journées, il dévoile les relations simples entre les éléments de notre réalité. Il pratique un langage épuré fait de lignes, de formes régulières et de grands aplats monochromatiques qui, à première vue, semblent nus, statiques. Pourtant, sous une observation plus profonde la peinture dévoile son mouvement/élan interne, sa force génératrice ou destructrice.

Dominique Chapuis

Avant un travail sur le blanc, l’artiste opère une recherche de simplicité dans la couleur et la géom.trie dont le résultat s’impose comme une force intérieure. Le système de deux couleurs donne des rayures et les rayures construisent la forme de l’oeuvre. Par l’usage de moyens peu spectaculaires, elle recherche un effet maximal. Elle utilise des supports en lin parfois légèrement foncé au départ et peint par couches très fines de pigments (17 fois au moins) et pour la subtilité de l’effet, applique de la cire. Elle obtient ainsi profondeur, vibration et enrichissement de la surface. Avec le carré et les rayures, l’artiste a déterminé son vocabulaire, une langue inépuisable aux possibilités infinies. Ainsi le spectateur regarde l’oeuvre, se concentre, et se perd dans une surface douce et énigmatique. Il fait l’expérience de la présence du peu.